En un an, l’euro s’est affaibli contre la plupart des devises
étrangères. Cette baisse a un impact sur le tourisme mauricien. Les
opérateurs expliquent…
Selon Jocelyn Kwok, Chief Executive Officer (CEO) de l’Association
des Hôteliers et Restaurateurs de l’Île Maurice (AHRIM), les recettes
brutes de l’industrie touristique tournent autour de Rs 45 milliards. «
La part des recettes libellées en euros est d’environ 55 % en moyenne.
Donc, à chaque fois que l’euro perd une roupie par rapport à notre
monnaie, l’industrie perd Rs 650 millions au minimum », indique ce
dernier.
Rien que durant la première quinzaine de l’année, l’euro a perdu 70 sous ; cela nous fait Rs 450 millions de pertes sèches. « Nous sommes en consultation avec les autorités compétentes sur la question », fait-il ressortir. Toutefois, souligne notre interlocuteur, il y a convergence de vues sur les effets de cette baisse de notre principale devise d’exportation.
Pour sa part, Ajay Jhurry, président de l’Association des opérateurs touristiques, lui, estime que ce manque à gagner a un impact direct sur les recettes. « En raison de la dévaluation constante de l’euro, Maurice étant une destination touristique devient moins compétitif », dit-il. Par ailleurs, poursuit-il, lorsque la destination demeure plus chère, le client européen peut sacrifier les vacances à cause de la baisse du pouvoir d’achat. « Au lieu de venir à Maurice, il optera pour un pays européen qui est dans la proximité.
D’autre part, si une famille a l’intention de venir à Maurice pour les vacances, le budget sera limité avec seulement quelques membres », déplore notre interlocuteur. Selon lui, en l’absence d’une régulation pour empêcher les ‘gros opérateurs hôteliers de brader les prix’, la situation des petits opérateurs deviendra plus compliquée. « Les gros opérateurs sont en mesure de faire des concessions sur leur profitabilité, malgré le fait qu’ils ont investi massivement. Il ne faut pas oublier qu’ils ont aussi bénéficié de plusieurs avantages, telles que les campagnes promotionnelles de la MTPA », souligne Ajay Jhurry.
Julian Hagger, Chief Sales & Marketing Officer de LUX* Resorts & Hotels, soutient que la dévaluation de l’euro contre la roupie mauricienne a un impact néfaste sur nos activités, car l’Europe continue d’être notre marché traditionnel le plus important. «Un fort pourcentage de notre chiffre d’affaires est généré en euro et une partie importante de nos dépenses est engagée en roupie. Donc, l’impact négatif se fait ressentir sur les revenus ainsi que les coûts », explique-t-il. Toutefois, Julian Hagger affirme que la stratégie visant à diversifier les marchés principaux ainsi que le renforcement du dollar américain dans les 12 derniers mois ont permis au groupe de s’en sortir.
Rien que durant la première quinzaine de l’année, l’euro a perdu 70 sous ; cela nous fait Rs 450 millions de pertes sèches. « Nous sommes en consultation avec les autorités compétentes sur la question », fait-il ressortir. Toutefois, souligne notre interlocuteur, il y a convergence de vues sur les effets de cette baisse de notre principale devise d’exportation.
Pour sa part, Ajay Jhurry, président de l’Association des opérateurs touristiques, lui, estime que ce manque à gagner a un impact direct sur les recettes. « En raison de la dévaluation constante de l’euro, Maurice étant une destination touristique devient moins compétitif », dit-il. Par ailleurs, poursuit-il, lorsque la destination demeure plus chère, le client européen peut sacrifier les vacances à cause de la baisse du pouvoir d’achat. « Au lieu de venir à Maurice, il optera pour un pays européen qui est dans la proximité.
D’autre part, si une famille a l’intention de venir à Maurice pour les vacances, le budget sera limité avec seulement quelques membres », déplore notre interlocuteur. Selon lui, en l’absence d’une régulation pour empêcher les ‘gros opérateurs hôteliers de brader les prix’, la situation des petits opérateurs deviendra plus compliquée. « Les gros opérateurs sont en mesure de faire des concessions sur leur profitabilité, malgré le fait qu’ils ont investi massivement. Il ne faut pas oublier qu’ils ont aussi bénéficié de plusieurs avantages, telles que les campagnes promotionnelles de la MTPA », souligne Ajay Jhurry.
Julian Hagger, Chief Sales & Marketing Officer de LUX* Resorts & Hotels, soutient que la dévaluation de l’euro contre la roupie mauricienne a un impact néfaste sur nos activités, car l’Europe continue d’être notre marché traditionnel le plus important. «Un fort pourcentage de notre chiffre d’affaires est généré en euro et une partie importante de nos dépenses est engagée en roupie. Donc, l’impact négatif se fait ressentir sur les revenus ainsi que les coûts », explique-t-il. Toutefois, Julian Hagger affirme que la stratégie visant à diversifier les marchés principaux ainsi que le renforcement du dollar américain dans les 12 derniers mois ont permis au groupe de s’en sortir.
Source: Ledefi
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