En marge du scandale entourant la sentence de Raif Badawi, les médias mondiaux rapportent un autre cas d’abus des droits de l’homme en Arabie saoudite alors qu’une femme a été décapitée en public à La Mecque.
Laila Bint Abdul Muttalib Basim était accusée d’avoir agressé sexuellement, puis assasiné sa petite-fille de sept ans. Quatre policiers l’ont traînée dans la rue, puis maintenue pour la décapitation. L’exécution a été captée sur caméra, puis téléversée sur YouTube, mais a été retirée depuis.
The Independent note qu’on pouvait entendre la femme birmane plaider qu’elle n’a pas tué sur la vidéo. Le Giornalettismo, lui, avance que Laila Bint Abdul Muttalib Basim a clamé son innocence complète avant de recevoir trois coups de sabre fatidiques.
Un militant pour les droits de l’homme consulté par le Middle East Eye a noté que «les autorités ont deux façons de décapiter les gens. La première est d’injecter un sédatif au prisonnier afin de l’engourdir. La seconde est de procéder sans sédatif. Cette femme a été décapitée sans sédatif. Elle a grandement souffert.» Le ministère de l’Intérieur, de son côté, a fait parvenir un communiqué aux médias locaux indiquant que l’exécution avait été faite également pour décourager d’autres crimes du genre.
Depuis le début de l’année, neuf personnes ont été exécutées en public en Arabie saoudite. Une tendance qui inquiète des organisations humanitaires alors que le nombre de décapitations ne cesse d’augmenter dans le pays. En 2013, on en a noté 78. En 2014, il y en a eu 87.
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