Arshad Ghoora, habitant de Plaine Lauzun, a porté plainte au poste
de police de l’hôpital, ce lundi 19 janvier. Il a aussi protesté auprès
du directeur de l’établissement alléguant la négligence médicale.
«Ce samedi 17 janvier, vers 10 h, j’ai accompagné mon frère Abdool
Aslam Ghoora, chauffeur de bus de son état. Âgé de 40 ans, il souffrait
de troubles cardiaques. Il s’est réveillé avec des douleurs à la
poitrine. Après l’avoir ausculté, le médecin des urgences de l’hôpital
Dr A.G. Jeetoo l’a référé au département cardiaque, vu que les premiers
examens avaient révélé une forte tension artérielle et que
l’électrocardiogramme (ECG) montrait des anomalies. Il soupçonnait un
infarctus », relate Arshad.
Ce dernier aurait conduit son frère à la Cardiac Unit où un infirmier lui a donné un cachet pour sa tension et lui a demandé de patienter durant une heure. « Il était 10 h 07 quand l’infirmier m’a suggéré de retirer son dossier. Une demi-heure après, toujours pas de dossier et mon frère qui était assis sur un banc m’a téléphoné pour me dire qu’il ne se sentait pas bien. J’ai accouru », déclare-t-il.
Arshad ne trouvera pas son frère sur le banc. Il avait été transporté en salle 9. « Abdool Aslam était sur un trolley, il avait un masque à oxygène sur le visage. Il était dans un coin. Quand je me suis approché de lui, j’ai constaté qu’il ne respirait pas. J’ai alerté l’infirmier, mais il était trop tard, mon frère avait déjà rendu l’âme », souligne notre interlocuteur.
Les proches du défunt estiment qu’Abdool Aslam n’a pas eu l’assistance nécessaire. Ils précisent qu’il avait déjà été victime d’un infarctus en 2013. « On aurait dû l’assister plus rapidement. J’ai perdu du temps à rechercher un dossier que nous n’avons jamais eu avant son décès. L’infirmier ignorait que le patient laissé sur le trolley avait trépassé. Autant d’éléments qui confirment une négligence médicale », insiste Arshad. Les proches du défunt souhaitent qu’un tel drame ne se reproduise plus et qu’aucune autre famille ne vive le calvaire qu’ils ont enduré. C’est pourquoi ils invitent le ministère à ouvrir une enquête sur cette affaire. Un responsable de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo nous a confirmé que suite à la plainte de la famille, une enquête interne sera initiée.
Ce dernier aurait conduit son frère à la Cardiac Unit où un infirmier lui a donné un cachet pour sa tension et lui a demandé de patienter durant une heure. « Il était 10 h 07 quand l’infirmier m’a suggéré de retirer son dossier. Une demi-heure après, toujours pas de dossier et mon frère qui était assis sur un banc m’a téléphoné pour me dire qu’il ne se sentait pas bien. J’ai accouru », déclare-t-il.
Arshad ne trouvera pas son frère sur le banc. Il avait été transporté en salle 9. « Abdool Aslam était sur un trolley, il avait un masque à oxygène sur le visage. Il était dans un coin. Quand je me suis approché de lui, j’ai constaté qu’il ne respirait pas. J’ai alerté l’infirmier, mais il était trop tard, mon frère avait déjà rendu l’âme », souligne notre interlocuteur.
Les proches du défunt estiment qu’Abdool Aslam n’a pas eu l’assistance nécessaire. Ils précisent qu’il avait déjà été victime d’un infarctus en 2013. « On aurait dû l’assister plus rapidement. J’ai perdu du temps à rechercher un dossier que nous n’avons jamais eu avant son décès. L’infirmier ignorait que le patient laissé sur le trolley avait trépassé. Autant d’éléments qui confirment une négligence médicale », insiste Arshad. Les proches du défunt souhaitent qu’un tel drame ne se reproduise plus et qu’aucune autre famille ne vive le calvaire qu’ils ont enduré. C’est pourquoi ils invitent le ministère à ouvrir une enquête sur cette affaire. Un responsable de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo nous a confirmé que suite à la plainte de la famille, une enquête interne sera initiée.
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